OTTAWA – Le premier ministre Stephen Harper porte atteinte au processus
démocratique du Canada en ne répondant pas à des questions de base
posées par des journalistes canadiens.
« Les Canadiens s’informent sur les activités du gouvernement grâce au
travail professionnel des journalistes. Lorsque des politiciens élus
refusent de répondre, ils font un pied de nez aux citoyens et à la
démocratie », affirme Peter Murdoch, vice-président Médias au Syndicat
canadien des communications, de l'énergie et du papier, le syndicat des
médias au pays.
Dans la foulée du scandale des dépenses au Sénat, qui a coûté à Stephen
Harper deux membres de son caucus à la Chambre haute la semaine
dernière, le SCEP exhorte le premier ministre de répondre aux questions
des Canadiens.
« Nous ne nous attendons pas à des révélations sur des questions
personnelles, mais lorsqu’il s’agit de questions sur le gouvernement,
une reddition des comptes s’impose. Et la meilleure manière de le faire,
c’est par les médias. »
« Nous demandons à Stephen Harper de cesser le musellement et le double
discours, et de répondre ouvertement aux Canadiens, par le biais des
médias, aux multiples questions posées par les journalistes de toute
allégeance. »
Le SCEP représente les journalistes de la presse écrite et de la
radiodiffusion.
