UNIFOR 6001 - Le SCEP-Québec s’inquiète de l’impact sur les emplois

Le SCEP-Québec s’inquiète de l’impact sur les emplois

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2013-08-16

Montréal, le 30 juillet 2013 –  Au Syndicat canadien des
communications, de l’énergie et du papier (SCEP-FTQ) qui représente des
milliers de travailleurs et travailleuses du secteur des
télécommunications, les avantages consentis par le gouvernement Harper à
la géante américaine Verizon inquiètent.


 


Michel Ouimet, vice-président du SCEP-Québec ne mâche pas ses mots en
sommant les élus fédéraux d’agir avant qu’il ne soit trop tard. «Il
est temps que les conservateurs sortent de leur aveuglement et qu’ils se
rendent compte que leurs politiques dogmatiques peuvent avoir de réels
impacts sur l’économie québécoise et canadienne. Accorder des avantages
concurrentiels d’une telle importance à un colosse comme Verizon est en
totale contradiction avec les intérêts des québécois et des canadiens»
affirme-t-il.


 


«Une entreprise comme Verizon face aux entreprises canadiennes comme Bell c’est littéralement David contre Goliath» souligne Michel Ouimet en précisant que l’entreprise américaine a quatre fois la taille de Bell, Rogers et TELUS combinées. «La différence est que cette fois, le gouvernement Harper a attaché les mains de David et donner des armes à Goliath!» renchérit-il.


 


«Nous ne resterons pas silencieux face à une telle situation. En
redéfinissant complètement l’organisation des télécommunications au
Canada le gouvernement précarise de bons emplois et ainsi des milliers
de familles québécoises et canadiennes. Tout cela au profit de qui?»
demande Michel Ouimet.


 


Le SCEP-FTQ est le plus important syndicat dans le secteur des
télécommunications au Québec et au Canada. Il est affilié à la plus
grande centrale syndicale, la Fédération des travailleurs et
travailleuses du Québec (FTQ).


 


Pour plus d’informations, il est possible de visiter le site web mis sur pied par Bell www.bell.ca/franc-jeu